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La GAO dévoile une murale destinée à transformer le centre-ville lors d’une table-ronde sur le rôle de l’art dans la revitalisation urbaine

Photo : Lindsay Ralph

Avez-vous vu la dernière œuvre d’art public de la GAO ? Le 20 juin 2024, la GAO dévoilait officiellement la plus grande murale jamais créée par l’artiste EEPMON d’Ottawa sur le garage de l’hôtel Les Suites face à la Galerie, sur l’avenue Daly. Si certaines vagues transportent des communications, d’autres nous font traverser l’océan et d’autres encore voyagent à la vitesse de la lumière. Floraison chaotique — Raz-de-marée invite les personnes qui passent (touristes, gens du voisinage ou public de la GAO) à plonger dans une vague de fleurs magnifiques, de connexions de Fibonacci, de rythmes terrestres et lunaires, et de poésie mathématique… Bref : dans le cosmos.

La fresque, une coproduction de la GAO et de MASSIVart, fait partie du projet du Corridor d’art d’Ottawa, une initiative menée par la GAO qui vise à transformer le centre-ville d’Ottawa en une destination artistique et de divertissement dynamique qui rehausse le paysage visuel et culturel de la région.

Le soir du dévoilement, la GAO organisait une discussion présentée sous forme de talk-show où l’on a débattu du rôle de l’art dans la revitalisation des centres-villes. La conversation, animée par Alexandra Badzak, direction et chef de la direction de la GAO, mettait en vedette Andrew Peck, directeur général de la ZAC du Centre-ville Rideau, et Philippe Demers, fondateur et chef de la direction de MASSIVart, ainsi que l’artiste EEPMON.

Photo : Lindsay Ralph

Le premier invité Andrew Peck a préparé le terrain en soulignant l’importance de la régénération du centre-ville. Il a évoqué les multiples défis auxquels Ottawa est confrontée, à savoir l’épidémie de surdose d’opioïdes et la crise du logement, ainsi que les récentes modifications des habitudes de consommation et de travail des gens qui y habitent. Il a précisé que ce corridor d’art d’Ottawa inspirera des réflexions et collaborations nouvelles et audacieuses qui revitaliseront le cœur de la ville.

Philippe Demers a ensuite parlé du pouvoir de l’aménagement (le « placemaking ») et de la façon dont la transformation des espaces publics suscite la curiosité, l’affluence et l’activité. Il a expliqué que vouloir rester et passer du temps dans un lieu (plutôt que seulement le traverser) attire plus de public, ce qui affecte aussi éventuellement l’économie et la dynamique sociale. M. Demers a de plus souligné l’importance de considérer les rues et les trottoirs comme étant plus que de simples voies de transit. Il a insisté sur le fait que l’art public doit trouver écho auprès du public ou l’inspirer à rêver de quelque chose de plus grand, plutôt que de repousser la communauté.

L’artiste EEPMON a ensuite expliqué comment son art touche de nombreux domaines et se concentre sur l’éducation, l’autonomisation, l’inspiration et la création de passerelles entre différents secteurs. Il a souligné que l’art public s’appuie sur le patrimoine, les métiers, l’entrepreneuriat et les écosystèmes publics pour envoyer un message fort au monde. La table ronde s’est terminée par un toast célébrant la nouvelle murale et les jardins, qui avaient servi de toile de fond à l’événement, marquant ainsi le début d’une transformation étonnante et colorée du centre urbain d’Ottawa !

Photo : Lindsay Ralph

En visitant la GAO cet été, assurez-vous de vous arrêter devant Floraison chaotique — Raz-de-marée. Alors que vous contemplez la murale et songez aux complexités du cosmos, croquez aussi un égoportrait — ce moment dans l’harmonie et le chaos de l’univers vous appartient.

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La GAO est ouverte de 10 h à 18 h le mardi, mercredi et dimanche, et ferme à 21 h le jeudi, vendredi et samedi. L’entrée à la GAO est toujours GRATUITE. Art emballant. Vente des fêtes jusqu'au 12 janvier !