Biographies des panélistes
Par ses performances, ses installations, ses vidéos et ses photographies, Max Dean, artiste en multimédia et enseignant, a contribué de manière remarquable à l’art contemporain depuis la deuxième moitié du 20e siècle à ce jour. Né en 1949 à Leeds en Angleterre, Max Dean immigre au Canada avec ses parents en 1952. Il entreprend sa carrière d’artiste en 1971, un peu avant d’obtenir son baccalauréat en histoire de l’art de l’Université de Colombie-Britannique. Parmi ses premières œuvres, on compte Balloon Box, inspirée d’un cours donné par l’historienne de l’art, Claudia Beck, ainsi que Boom Boom Box. Tout de suite après ses études, Max Dean travaille comme installateur d’art et concepteur d’exposition à la Vancouver Art Gallery. Cette expérience l’incite à explorer les liens entre artiste, œuvre et public. C’est à ce moment qu’il commence à exposer en participant à Pacific Vibrations (1973) et à SCAN (Survey of Canadian Art Now), expositions présentées à la Vancouver Art Gallery (1974); à The Mid-Western (1976) et à Sculpture on the Prairies (1977), présentées à la Winnipeg Art Gallery; ainsi qu’à d’autres expositions à Calgary et à Burnaby. Il réalise parallèlement ses premières interventions d’art public, comme Large Yellow Duck (1973) et Billboard To Be Read As It Is (1975). C’est également l’époque du début de ses performances marquantes qu’il présente partout au pays, dont _____1978 (1978) et Pass It On (1981), à Montréal. Ses œuvres ont été présentées lors d’expositions à l’international, notamment en Angleterre et à la Biennale de Venise. Artiste prolifique, Max Dean expérimente avec presque tous les moyens de communication disponibles pour réaliser ses œuvres, de la mine de plomb à l’appareil photo aux technologies complexes. L’œuvre Robotic Chair [Chaise robotique], conçue en début de carrière, mais réalisée en 2006, est très certainement une de ses œuvres iconiques. D’ailleurs, en 2020, plusieurs années après avoir reçu un diagnostic de cancer de la prostate, l’artiste a déclaré que cette œuvre symbolisait le fait de perdre pied et de se remettre, des actes tout à fait humains. Max Dean est lauréat du Prix national Jean A. Chalmers d’arts visuels du Conseil des arts de l’Ontario (1997), du prix Gershon Iskowitz (2005), et du prix du Gouverneur général pour les arts visuels et médiatiques (2014). Ses œuvres font partie de nombreuses collections d’art privées et de celles de la Galerie d’art d’Ottawa, du Musée des beaux-arts du Canada, de la Vancouver Art Gallery et de la Galerie d’art de l’Ontario.