ᐱᒋᐊᕐᑎᓯᒋᐊᓪᓚᓂᖅ ᐃᒥᐊᔪᖅ ᐱᒋᐊᕐᑎᑕᐅᒋᐊᓪᓚᓂᖓᓂᒃ ᐸᑎᒃᑎᒐᓕᐅᕐᓂᐅᑉ
ᐱᒋᐊᕐᑎᑕᐅᓚᐅᕐᓯᒪᔫᑉ ᐅᔭᕋᓐᓂᒃ ᐊᑐᕐᓱᑎᒃ ᐳᕕᕐᓂᑐᒥ 1961-ᖑᑎᓪᓗᒍ,
ᑕᑯᑦᓴᐅᑎᑦᓯᓱᓂᓗ ᐅᓪᓗᒥ ᐅᑎᕐᑎᑕᐅᒋᐊᓪᓚᓯᒪᓂᖓᓂᒃ ᐸᑎᒃᑎᒐᓕᐅᕐᓂᐅᑉ,
ᐊᑑᑎᒍᓐᓇᓯᑎᑕᐅᑦᓱᓂ ᓕᓐ ᐸᔅᑎᐊᓐᒧᑦ ᒫᑭ ᓇᐹᕐᑐᒧᓪᓗ ᐊᕐᕕᑕᖃᑦᑕᓱᑎᒃ
ᓄᓇᓕᓐᓄᑦ ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᒋᐊᕐᑐᓱᑎᒃ ᓄᓇᕕᒻᒥ 2014-ᒥᓂᑦ. ᐳᕕᕐᓂᑐᒥ
ᓴᓇᔭᐅᓯᒪᔪᑦ ᐆᒪᔪᖕᖑᐊᕙᓪᓗᐃᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᑐᐃᓐᓀᑦ ᐱᕐᖁᓯᑐᖃᖏᓐᓂᒃ
ᑕᑯᑦᓴᐅᑎᑦᓯᓱᑎᒃ ᐃᓚᐅᕐᑐᓯᒪᖕᖏᑐᓂᒃ. ᐅᓪᓗᒥ ᐊᕐᕌᒍᐃᑦ ᐊᕙᑎᑦ ᐱᖓᓲᔪᕐᑐᑦ
ᐊᓂᒍᕐᓯᒪᓕᕐᑎᓗᒋᑦ, ᐃᓄᑐᐃᓐᓀᑦ ᑕᑯᑦᓴᐅᑎᑦᓯᖏᓐᓇᑐᑦ ᐃᓗᕐᖁᓯᕐᒥᓂᒃ
ᐱᒻᒪᕆᐅᑎᑦᓯᓂᕐᒥᓂᒃ ᐸᑎᒃᑎᒐᓕᐅᕐᓂᑎᒍᑦ ᓴᕐᕿᑎᑦᓯᓱᑎᒃ.
ᑖᒃᑯᐊ ᐱᓇᓱᐊᕐᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓚᖏᑦ ᐅᓂᒃᑳᑐᐊᓂᑦ ᐱᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᑐᐃᓐᓀᑦ ᐊᕙᑎᒥᓂᒃ
ᐱᒻᒪᕆᐅᑎᑦᓯᓂᖓᓂᒃ ᓴᕐᕿᔮᕐᑎᓯᑦᓱᑎᒃ. ᐃᓚᖏᓐᓂ ᓴᓇᔭᐅᓯᒪᔪᓂ ᐳᕕᕐᓂᑐᒥᐅᑦ
ᓴᓇᖃᑦᑕᓯᒪᔭᖏᓐᓄᑦ ᐊᑦᔨᒋᔭᐅᒐᓚᑦᑐᑦ. ᐊᓯᖏᓐᓂ ᓴᕐᕿᔮᕐᑎᑕᐅᒻᒥᓱᓂ ᐊᕙᑎᒥᓂᒃ
ᓄᓇᒥᓂᒃ ᐱᑐᑦᓯᒪᖃᑎᖃᕐᓂᖓ ᐊᑦᔨᒌᖕᖏᑐᑎᒍᑦ. ᐊᓯᖏᓪᓗ ᓴᓇᓯᒪᒻᒥᔪᑦ ᐅᓪᓗᒥ
ᐃᓅᓯᕆᔭᐅᓕᕐᑐᒥᒃ ᓴᕐᕿᑎᑦᓯᓱᑎᒃ ᐱᕐᖁᓯᑐᖃᕐᒥᓗ. ᑖᒃᑯᐊ ᓴᓇᔭᐅᖃᑦᑕᑐᑦ
ᓱᓇᒥᑦᓯᐊᓱᒍ ᐃᓚᖓᒍᑦ ᓄᐃᑦᓯᖃᑦᑕᑐᑦ ᓴᕐᕿᑎᑦᓯᓯᐊᓪᓚᕆᑦᓱᑎᒃ ᐃᓗᕐᖁᓯᕐᒥᒃ.
ᑕᑯᑦᓴᐅᑎᑦᓯᓂᕐᒥᒍᑦ ᓄᓇᒥᓄᑦ ᐊᕙᑎᒥᓄᑦ ᐱᑐᑦᓯᒪᓂᕐᒥᓂᒃ ᐃᓗᕐᖁᓯᕐᒥᓂᒃ
ᐱᐅᓕᒪᑦᓯᓯᐊᕋᓱᐊᕐᓂᒥᓂᒃ, ᓴᓇᖕᖑᐊᑏᑦ ᐅᑎᕐᑎᓯᒋᐊᓪᓚᓂᖓ ᑕᑯᑎᑦᓯᒍᑎᐅᔪᖅ
ᐃᓄᑐᐃᓐᓀᑦ ᐊᑦᓱᕉᓚᐅᑎᒋᕙᑦᑕᖏᓐᓂᒃ. ᓯᕗᓪᓕᐅᔭᐅᖁᔭᒥᓂᒃ ᓄᐃᑦᓯᓱᑎᒃ,
ᐃᓱᒫᓗᒋᔭᖃᕐᓱᑎᒃ ᐅᓪᓗᒥ ᐊᑑᑎᖃᑦᑕᑐᓂᒃ, ᓯᓚᕐᔪᐊᓕᒫᒥᓗ. ᑖᒃᑯᑎᒎᓇ
ᐱᑐᑦᓯᒪᖃᑎᒌᑦᑐᐃᓇᐅᕗᒍᑦ.
- ᖁᒪᖅ ᒪᖏᐅᖅ ᐃᔦᑦᑐᖅ, ᒫᑭ ᓇᐹᕐᑐᖅ ᐊᒻᒪᓗ ᓕᓐ ᐸᔅᑎᐊᓐ ᐱᓇᓱᐊᕐᑐᑦ
Résurgence fait écho aux débuts de la gravure sur pierre à Puvirnituq, en 1961, et témoigne de la relance de cet art que Lyne Bastien et Maggie Napartuk ont rendu possible par des ateliers itinérants offerts dans plusieurs communautés du Nunavik depuis 2014. Les gravures de Puvirnituq évoquaient simplement et sans artifice des animaux et des scènes appartenant à l’imagerie traditionnelle inuit. Soixante ans plus tard, les artistes inuit continuent de témoigner, avec leurs estampes, d’un profond désir de garder vivante leur culture.
Certaines œuvres sont inspirées de légendes racontant la relation intime et vitale qui relie les Inuit à leur territoire. Parfois, l’assurance du trait reprend l’approche brute des premières gravures de Puvirnituq. Ailleurs, c’est par des incisions délicates et un réalisme détaillé que s’exprime cet attachement à la terre. D’autres manifestent plutôt un intérêt pour l’interpénétration de la modernité et de la tradition. Ainsi, plusieurs estampes montrent un artefact hors de son contexte usuel. La représentation frontale et quasi abstraite du sujet occupe alors tout l’espace pictural et produit l’effet saisissant d’une icône culturelle.
Les artistes de Résurgence nous exposent aux merveilles et aux défis du monde inuit en ramenant sans cesse à l’avant-plan l’importance de la relation avec le territoire dans la préservation de leur culture. Alors qu’ils placent celle-ci au coeur de leurs priorités, ils demeurent préoccupés par les bouleversements qui affectent actuellement leur univers et la planète tout entière. En cela, nous sommes tous liés.
- Qumaq M. Iyaituk, Maggie Napartuk et Lyne Bastien
Commissaires
Commissaires : Qumaq M. Iyaituk, Maggie Napartuk, et Lyne Bastien
Coordination de l’exposition : Erin Bruce, Isabelle Avingaq Choquette
Appui : Rebecca Basciano
Équipe technique : Stephanie Germano, Dan Austin, Rob Keefe, Mark Garland, Neil Hossack, Robert Chester
Conception graphique : Andrée Anne Vien
Traduction : Moana Ladouceur
Impression des panneaux didactiques : Optima
Artistes :
Mary Adams, Piatsi Ainalik, Cecilia Angnatuk, Elaisa Annahatak, Irrayu Anogak, Maggie Cain, Putulik Ilisituk, Siasi Smiler Irqumia, Lucasi Iyaituk, Mattiusi Iyaituk, Qumaq M. Iyaituk, Jessie Koneak Jones, Eva K. Kasudluak, Sarah Lisa Kasudluak, Passa Mangiuk, Siasi Mark, Maggie Napartuk, Johnny Oovaut, Mary Paningajak, Louisa Pauyungie, Ulaayu Pilurtuut, Manu Qaunaaluk, Aida Qumaluk, Mark Tertiluk, Lisi Maggie Thomassie, Charleen Watt
Cette exposition itinérante est présentée à la Galerie d’art d’Ottawa en collaboration avec l’Institut culturel Avataq et grâce au soutien du Conseil des arts du Canada et de Makivvik.

La Galerie d’art d’Ottawa remercie de leur soutien la Ville d’Ottawa, le Conseil des arts de l’Ontario et le Conseil des arts du Canada.
