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Traits d’union (ou relier, joindre, et faire le pont)

Chaque année, la GAO organise une exposition d’œuvres d’artistes titulaires d’une maîtrise en arts visuels de l’Université d’Ottawa, grâce au projet Artiste émergent de la Fondation RBC. 

L’exposition Traits d’union. Œuvres du Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa, 2023 explore l’incertitude et la familiarité des espaces à travers les expériences, les limites, les souvenirs et les relations. Les artistes Heer Mandaliya, Kelly Rendek et Sarah Tompkins, depuis peu titulaires d’une maîtrise en arts visuels (MAV) de l’Université d’Ottawa, explorent les routines du quotidien, telles que marcher sur un plancher en bois, permettant ainsi au public de réimaginer la notion du chez-soi et de s’abandonner à des gestes intuitifs. Rencontrez les artistes de l’exposition de cette année, présentée à la GAO en collaboration avec l’uOttawa, ainsi que les commissaires derrière celle-ci. 

Heer Mandaliya 

Dans son installation intitulée ‘The Boundaries Are Now Crossed’ [Les frontières ont été traversées] (2023), le carton ondulé évoque le déplacement et les boîtes employées pour déménager d’un endroit à l’autre. Dans cette œuvre, la marque qu’ont laissée les pieds de Mandaliya sur le carton représente son expérience personnelle du déplacement.  

Heer Mandaliya, ‘The Boundaries are Now Crossed’ [« Les frontières ont été traversées »], 2023, feuilles ondulées et fil, avec l’autorisation de l’artiste  

« Le plancher fait à tel point partie du quotidien qu’il peut passer inaperçu. Pourtant, il a été le témoin silencieux des expériences, des émotions, des anxiétés et de tous les hauts et les bas d’une personne. »
– Heer Mandaliya, artiste de Traits d’union 

Kelly Rendek  

L’installation de Kelly Rendek invite le public à pénétrer au sein de l’espace et à interagir avec lui pour collaborer à une réimagination de ce que constitue un chez-soi. L’artiste voit dans un foyer un environnement personnel et mobile qu’une personne emporte avec elle partout où elle va.  

Kelly Rendek, The Practice of Home, 2023, ronds et tubes d’aluminium, PLA imprimé en 3D, acrylique et huile sur toile, acrylique sur polypropylène tissé, avec l’autorisation de l’artiste 

« Ce n’est pas dans un lieu précis que j’ai trouvé un foyer, mais dans mes activités récurrentes : me rendre au studio, converser avec d’autres artistes et m’adonner à un travail de création. Le chez-soi est une pratique, et non un lieu. » 
– Kelly Rendek, artiste de Traits d’union 

Kelly Rendek est à Ottawa. Son travail récent explore le concept de la maison en tant que collection de souvenirs et d’habitudes qui définissent notre relation au lieu. 

Sarah Tompkins  

Pour créer Now the air is so filled with ghosts / that no one knows how to escape them [Maintenant, l’air est si saturé de spectres/que personne ne sait comment s’en sauver], Sarah Tompkins a fixé la toile sur un mur entier de son studio. Des agrafes retenaient la toile à chaque coin du mur, qu’elle couvrait de la plinthe jusqu’au plafond.  

Sarah Tompkins, Now the air is so filled with ghosts/that no one knows how to escape them [Maintenant, l’air est si saturé de spectres/que personne ne sait comment s’en sauver], 2023, techniques mixtes sur toile, avec l’autorisation de l’artiste 

« La sensation, bien que prévisible, se situe au-delà de tout ce qu’il est impossible de connaître. Elle émerge du chaos illimité et incommensurable de l’univers et agit directement sur le système nerveux, lui-même imprévisible et en constante évolution. »
– Sarah Tompkins, artiste de Traits d’union 

En s’appuyant sur l’abstraction intuitive propre au lieu comme méthodologie critique, l’artiste s’interroge sur la puissance du désir et du déni pour réfléchir aux limites, au potentiel et à l’agentivité du corps féminin. Ses peintures privilégient le processus plutôt que le résultat en se soumettant aux forces créatives et destructrices. 

Karen Miller et Rebecca Anne Rama (programme de maîtrise en théorie de l’art contemporain à l’Université d’Ottawa), ont bénéficié d’un mentorat en commissariat, collaborant avec les artistes et la Galerie pour organiser cette exposition. Le travail de Karen Miller, artiste d’Ottawa travaillant avec le textile, suscite des conversations quant aux conséquences de la maternité sur l’identité, les perceptions, les relations et la valeur des femmes.  Rebecca Anne Rama examine de quelles façons les artistes d’aujourd’hui interrogent les transgressions de contrôle, la collecte d’informations et la diffusion de technologies, ce qui peut paraître anodin, par des interventions artistiques.   

La Galerie d’art d’Ottawa aimerait souligner l’appui accordé par la Fondation RBC au Programme de mentorat d’artistes Rapprochement de la GAO dans la réalisation de cette exposition présentée en collaboration avec uOttawa et la GAO. 

Traits d’union prend fin le 26 mai 2024. 

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