Discussion en direct entre les artistes Rebecca Bair, Martin Golland, Cara Tierney, Sarah Tompkins et Jinny Yu et l’historienne de l’art Anna Paluch modérée par la commissaire de l’exposition Beaux-arts et non-dits, Penny Cousineau-Levine.
Soyez des nôtres pour une discussion en direct liée aux expositions Beaux-arts et non-dits. Une célébration des 50 ans du Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa (3e étage) et Traits d’union. Œuvres du Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa, 2023 (4e étage), présentement à l’affiche à la GAO
Beaux-arts et non-dits célèbre les 50 ans du Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa et comprend des œuvres dans une variété de médias réalisées par 50 artistes d’exception qui ont enseigné ou étudié au Département au cours des cinq dernières décennies. Traits d’union présente des œuvres d’artistes ayant récemment reçu un diplôme de maîtrise en arts visuels du Département.
Au cours de cette table ronde, des artistes dont les œuvres figurent dans ces deux expositions ainsi qu’une historienne de l’art qui enseigne au Département d’arts visuels s’entretiendront sur des questions qui sont au cœur de la formation d’artistes d’atelier : à quoi cette formation prépare-t-elle les élèves ? Quelles sont les attentes des élèves qui entament un programme d’arts visuels ? Ces attentes sont-elles satisfaites ? Toutes les écoles d’art ont-elles une esthétique qui leur est propre ?
La table ronde sera animée par la commissaire de Beaux-arts et non-dits.
L’évènement se déroulera en anglais.
Programme :
12 h 45 — ouverture des portes du Hall Alma Duncan (niveau 3)
13 h 00 — mot de bienvenue et introductions
13 h 05 — début de la table ronde
14 h 30 – fin du programme
REBECCA BAIR est une artiste interdisciplinaire basée à Vancouver, sur les territoires traditionnels et ancestraux des peuples salish du littoral. Ses recherches visent à explorer les possibilités de la représentation précise et de l’identité par le biais de l’abstraction et de la non-figuration. Ses objectifs artistiques, professionnels et éducatifs tournent autour de la célébration de la pluralité noire et la mise en œuvre de la sollicitude interpersonnelle et interculturelle. Son travail permet aux complexités de l’histoire et de l’identité d’être mises au jour, redéfinies et exprimées.
Les œuvres de MARTIN GOLLAND offrent un point de rencontre entre l’environnement bâti et le monde naturel. Golland cherche à découvrir un espace entre les formes vivantes et leurs contextes, où la peinture commence à acquérir une vie propre, à part de la logique, de la raison et de la cohérence. Les matériaux indociles détrônent l’image et son efficacité, incarnant des forces à la limite du visible. Plusieurs critiques, articles et publications se sont penchés sur le travail de Golland, notamment Border Crossings, Canadian Art et ArtForum. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Chine.
ANNA (ANIA) PALUCH est professeure d’histoire de l’art à temps partiel à l’Université d’Ottawa, où elle se consacre au futurisme et à l’art populaire. Sa thèse de doctorat, récemment soutenue, portait sur les liens entre le futurisme autochtone et le futurisme slave, ainsi que sur le rôle de la science-fiction et de la culture populaire dans la récupération de l’imagerie traditionnelle et la préservation des récits oraux. En dehors de ses activités universitaires, Ania est intervenante de rue avec le Minwaashin Lodge et conférencière indépendante sur les traditions de l’art populaire polonais.
Les toiles de SARAH TOMPKINS naissent des tensions créées par l’incertitude et l’ambivalence et qui se manifestent dans les images abstraites. Dans ses œuvres, le processus l’emporte sur le résultat ; elles se soumettent aux forces créatrices et destructrices. Tompkins est récemment diplômée du programme de maîtrise en beaux-arts de l’Université d’Ottawa, où elle a reçu le Prix Michel Goulet pour l’exposition de thèse exceptionnelle (2023) et la bourse Stonecroft (2022). Les récentes expositions (solo ou en duo) auxquelles elle a participé récemment comprennent Rotting Fig, Empty Stomach chez Lalani-Jennings Contemporary Art en 2023, et Sarah Tompkins & Katie McDonald à la Galerie Z Art Space en 2022. Elle est représentée par la Olga Korper Gallery, Tian Contemporary et Studio Sixty Six.
CARA TIERNEY (iel) est une personne créative et bâtisseuse de communauté écossaise, irlandaise, italienne, blanche, trans*, qui a grandi à Tiotenactokte|Skanawetsy|Sainte-Anne-de-Bellevue, au Québec. Son travail se situe au carrefour de l’art, de l’éducation et de la libération collective. Actuellement prof à l’Université d’Ottawa, Tierney a, au cours des 20 dernières années, organisé et conçu des ateliers d’art et de conscientisation par l’art sur les terres algonquines non cédées dans et autour de la région communément appelée Ottawa. Tierney aborde son travail comme une série infinie d’occasions d’apprendre, de tisser des liens entre la créativité et les communautés et de partager des connaissances au service de la transformation sociale.
La pratique de JINNY YU est une enquête sur le médium de la peinture comme moyen d’essayer de comprendre le monde qui nous entoure. Elle habite et travaille sur le territoire traditionnel non cédé de la Nation algonquine Anishinabe. Elle est professeure titulaire de peinture à l’Université d’Ottawa.
PENNY COUSINEAU-LEVINE est la commissaire de l’exposition Beaux-arts et non-dits. Active pendant de nombreuses années au Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa, elle y a enseigné, en a été la directrice et y a créé le programme de maîtrise en arts visuels.
Images : Rebecca Bair, Martin Golland, Anna Paluch, Cara Tierney, Sarah Tompkins, merci aux artistes pour les photos. Jinny Yu, photo : Richard-Max Tremblay. Penny Cousineau-Levine, photo : Zoë Cousineau.